Enrique, le cow-boy - Argentine
Enrique, le cow-boy - Argentine
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Un ranch, des chevaux, le kit indispensable pour un gaucho
Un ranch, des chevaux, le kit indispensable pour un gaucho
Enrique a toujours monté des chevaux, mais il a fallu un certain temps avant qu'il ne leur donne toute la place qu'ils méritent dans sa vie. Aujourd'hui, Enrique est un vrai gaucho, sorte de cow-boy argentin avec une longue histoire qui reflète celle du pays. Sa vie ? Des chevaux, des barbecues, des ami-es et des rencontres. Amplement suffisant.
Enrique habite à une petite heure de Salta, une ville au Nord de l’Argentine. Dans cette zone, la culture des gauchos est présente un peu partout. Un gaucho, c’est un cow-boy, mais argentin. Une culture qui se crée à l’arrivée des colons espagnols, au XVIème siècle. Les chevaux débarquent en même temps que les envahisseurs, et donnent à l’armée hispanique un certain avantage militaire puisque les peuples autochtones n’en avaient jamais vu. Grâce à eux, les soldats se déplacent plus rapidement.
Sauf que les chevaux demandent de l’entretien, et des personnes issues d’un métissage entre colons espagnols et peuples autochtones sont chargés de s’en occuper, ce sont les futurs gauchos. Cavaliers agiles, ils sont également en charge du bétail dans les ranchs détenus par les colons. Parfois, ils sont aussi appelés à se battre contre les peuples autochtones.
Le grenier à viande du monde
Au fil du temps, une importante partie de l’économie argentine se développe grâce à l’exportation de viande bovine. Dans les années 1920, le pays exporte jusqu’à 2 millions de tonnes de viande. Le pays se place numéro 1 dans le secteur et se fait surnommer “le grenier à viande du monde.” Les gauchos sont alors chargés d’acheminer le bétail depuis les grandes plaines du pays, jusqu’aux abattoirs et aux ports de commerce. Mais les routes sont remplacées par des chemins de fer, et les gauchos passent de nomades à sédentaires. Ils acquièrent leurs ranchs, développent leurs propres viandes bovines, certains proposent aussi des randonnées équestres pour les touristes.
Mais être gaucho, c’est surtout une philosophie de vie : le partage, le respect de la nature et la préservation du folklore. L’art de monter des chevaux difficiles, le savoir-faire autour de la cuisson de la viande au barbecue, le port de vêtements traditionnels… Autant d’aspects culturels qu’ils revendiquent fièrement.
Les gauchos ont aussi leur propre idole : Gauchito Gil. Un soldat déserteur, se battant contre l’injustice, et condamné à mort. Avant sa pendaison, il aurait prédit la chute du gouvernement et la mort de son bourreau. Enfin, c’est ce que raconte la légende.
Enterré avec sa chemise rouge, symbole de protection, de nombreuses cryptes jonchent les routes, entourées de drapeaux rouges, de bougies et d’offrandes en son honneur.
Chaque année, des milliers de gauchos font le pèlerinage vers sa tombe. Gauchito Gil est un symbole de lutte contre l’injustice, l’oppression, la corruption, et en Argentine, ça veut dire beaucoup.
Retrouvez le portrait de Maria-Claudia sur toutes les plateformes d'écoutes et le site de la radio Allo la Planète.
Enrique a toujours monté des chevaux, mais il a fallu un certain temps avant qu'il ne leur donne toute la place qu'ils méritent dans sa vie. Aujourd'hui, Enrique est un vrai gaucho, sorte de cow-boy argentin avec une longue histoire qui reflète celle du pays. Sa vie ? Des chevaux, des barbecues, des ami-es et des rencontres. Amplement suffisant.
Enrique habite à une petite heure de Salta, une ville au Nord de l’Argentine. Dans cette zone, la culture des gauchos est présente un peu partout. Un gaucho, c’est un cow-boy, mais argentin. Une culture qui se crée à l’arrivée des colons espagnols, au XVIème siècle. Les chevaux débarquent en même temps que les envahisseurs, et donnent à l’armée hispanique un certain avantage militaire puisque les peuples autochtones n’en avaient jamais vu. Grâce à eux, les soldats se déplacent plus rapidement.
Sauf que les chevaux demandent de l’entretien, et des personnes issues d’un métissage entre colons espagnols et peuples autochtones sont chargés de s’en occuper, ce sont les futurs gauchos. Cavaliers agiles, ils sont également en charge du bétail dans les ranchs détenus par les colons. Parfois, ils sont aussi appelés à se battre contre les peuples autochtones.
Le grenier à viande du monde
Au fil du temps, une importante partie de l’économie argentine se développe grâce à l’exportation de viande bovine. Dans les années 1920, le pays exporte jusqu’à 2 millions de tonnes de viande. Le pays se place numéro 1 dans le secteur et se fait surnommer “le grenier à viande du monde.” Les gauchos sont alors chargés d’acheminer le bétail depuis les grandes plaines du pays, jusqu’aux abattoirs et aux ports de commerce. Mais les routes sont remplacées par des chemins de fer, et les gauchos passent de nomades à sédentaires. Ils acquièrent leurs ranchs, développent leurs propres viandes bovines, certains proposent aussi des randonnées équestres pour les touristes.
Mais être gaucho, c’est surtout une philosophie de vie : le partage, le respect de la nature et la préservation du folklore. L’art de monter des chevaux difficiles, le savoir-faire autour de la cuisson de la viande au barbecue, le port de vêtements traditionnels… Autant d’aspects culturels qu’ils revendiquent fièrement.
Les gauchos ont aussi leur propre idole : Gauchito Gil. Un soldat déserteur, se battant contre l’injustice, et condamné à mort. Avant sa pendaison, il aurait prédit la chute du gouvernement et la mort de son bourreau. Enfin, c’est ce que raconte la légende.
Enterré avec sa chemise rouge, symbole de protection, de nombreuses cryptes jonchent les routes, entourées de drapeaux rouges, de bougies et d’offrandes en son honneur.
Chaque année, des milliers de gauchos font le pèlerinage vers sa tombe. Gauchito Gil est un symbole de lutte contre l’injustice, l’oppression, la corruption, et en Argentine, ça veut dire beaucoup.
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Autochtone en image
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En plein enregistrement de l'épisode
Pour l'interview, on s'est posé dans son jardin. Enrique préfère être dehors.
Pour l'interview, on s'est posé dans son jardin. Enrique préfère être dehors.
Gauchito Gil
Gauchito Gil est le saint des gauchos.
Gauchito Gil est le saint des gauchos.
L'église de Salta
L'église de Salta, la ville la plus proche du ranch d'Enrique.
L'église de Salta, la ville la plus proche du ranch d'Enrique.
La montagne aux 14 couleurs
Dans la région, l'une des grandes attractions touristiques, c'est la montagne aux 14 couleurs
Dans la région, l'une des grandes attractions touristiques, c'est la montagne aux 14 couleurs
C'est où ?
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Le ranch d'Enrique est à une heure de Salta.
Le ranch d'Enrique est à une heure de Salta.
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