train conducteur ushuaia

Juan, les derniers rails du monde - Argentine

Juan, les derniers rails du monde - Argentine

Juan, les derniers rails du monde - Argentine

Juan conduit une locomotive sur les derniers rails du monde

Juan conduit une locomotive sur les derniers rails du monde

Juan conduit un train à vapeur sur des rails construits par les anciens prisonniers d'Ushuaïa. Son portrait, c'est aussi celui d'une ville aux températures extrêmes et à l'histoire obscure.


Vous l'imaginez comment, vous, le bout du monde ?

Ushuaïa, c'est les quatre saisons en une journée, beaucoup d'entreprises d'assemblage d'électroménager, des bateaux de croisières qui font la taille d'immeubles et un parc national absolument incroyable. C’est rude, c’est grand, 80 000 habitants, et c’est fascinant. 

Mais avant d'être tout cela, Ushuaïa, c'est surtout une colonie pénitentiaire particulièrement rude.

Environ 700 prisonniers auraient travaillé sur cette ligne de chemin de fer, qui faisait 27km. Il n’y a pas de chiffres très précis là-dessus, mais une chose est sûre, les conditions de travail et de détention offraient un aller simple dernière classe jusqu’à la mort.

Le bagne d'Ushuaïa

Au début, les travailleurs étaient des prisonniers de délits mineurs comme des voleurs. Puis viennent les détenus de délits majeurs que la prison de Buenos Aires refuse de prendre en charge. Puis un coup d'État éclate en 1930, et les cellules se peuplent d’opposants politiques.

1949, un grand tremblement de terre détruit tout le chemin de fer. Le métal et le bois utilisé est récupéré par les habitants du coin pour reconstruire leur maison. Seule une petite portion résiste, sur laquelle les prisonniers continuent de transporter le bois vendu. 

Trois ans plus tard, le président Perón ferme la prison, car les conditions de détentions ne sont pas “aux normes”. Les rails restent à l’abandon un bon bout de temps et en 1994, un entrepreneur argentin fait ramener des locomotives à vapeur depuis l’Angleterre, l’Afrique du Sud, l’Argentine aussi, et fait construire quelques kilomètres de rails supplémentaires pour les joindre à ceux réalisés par les prisonniers. 

El tren del fin del mundo est né et aujourd’hui, 80 personnes travaillent ici.

Retrouvez le portrait de Maria-Claudia sur toutes les plateformes d'écoutes et le site de la radio Allo la Planète.








Juan conduit un train à vapeur sur des rails construits par les anciens prisonniers d'Ushuaïa. Son portrait, c'est aussi celui d'une ville aux températures extrêmes et à l'histoire obscure.


Vous l'imaginez comment, vous, le bout du monde ?

Ushuaïa, c'est les quatre saisons en une journée, beaucoup d'entreprises d'assemblage d'électroménager, des bateaux de croisières qui font la taille d'immeubles et un parc national absolument incroyable. C’est rude, c’est grand, 80 000 habitants, et c’est fascinant. 

Mais avant d'être tout cela, Ushuaïa, c'est surtout une colonie pénitentiaire particulièrement rude.

Environ 700 prisonniers auraient travaillé sur cette ligne de chemin de fer, qui faisait 27km. Il n’y a pas de chiffres très précis là-dessus, mais une chose est sûre, les conditions de travail et de détention offraient un aller simple dernière classe jusqu’à la mort.

Le bagne d'Ushuaïa

Au début, les travailleurs étaient des prisonniers de délits mineurs comme des voleurs. Puis viennent les détenus de délits majeurs que la prison de Buenos Aires refuse de prendre en charge. Puis un coup d'État éclate en 1930, et les cellules se peuplent d’opposants politiques.

1949, un grand tremblement de terre détruit tout le chemin de fer. Le métal et le bois utilisé est récupéré par les habitants du coin pour reconstruire leur maison. Seule une petite portion résiste, sur laquelle les prisonniers continuent de transporter le bois vendu. 

Trois ans plus tard, le président Perón ferme la prison, car les conditions de détentions ne sont pas “aux normes”. Les rails restent à l’abandon un bon bout de temps et en 1994, un entrepreneur argentin fait ramener des locomotives à vapeur depuis l’Angleterre, l’Afrique du Sud, l’Argentine aussi, et fait construire quelques kilomètres de rails supplémentaires pour les joindre à ceux réalisés par les prisonniers. 

El tren del fin del mundo est né et aujourd’hui, 80 personnes travaillent ici.

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Autochtone en image

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Dans la locomotive de Juan

Les machinistes sont les premiers à venir, les derniers à partir.

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La prison d'Ushuaïa

Elle est désormais transformée en musée

Elle est désormais transformée en musée

Dans le garage à locomotive

Juan a toujours vécu dans cette ville au climat rude qu'il apprécie.

Juan a toujours vécu dans cette ville au climat rude qu'il apprécie.

La gare del Tren del fin del mundo

C'est ici que Juan travaille

C'est ici que Juan travaille

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